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SPA 73 : Cigogne japonaise

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Homologation n° A1100
Définition héraldique : Cigogne japonaise.

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Le 23 mai 1915, l’escadrille MS 49 reçoit l’ordre de créer un détachement sur le terrain de Corcieux. Il est composé de trois pilotes parmi lesquels figure le SLT Adolphe Pégoud, précurseur de la voltige aérienne et premier As de l’aviation française. Ce détachement, équipé de « Nieuport » 11 et 16, devient l’escadrille N 73 le 22 juillet 1916.

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Le 15 août 1916,  l’unité est rattachée au Groupement d’escadrilles de Cachy et placée sous les ordres du capitaine Antonin Brocard au même titre que les fameuses escadrilles N 3, N 26, et N 103. Prenant part à la bataille de la Somme, leur mission consiste à protéger l’infanterie française des Drachens ennemis et à protéger les missions de reconnaissances.

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Au cours de l’été 1916, à la demande du commandant Brocard, le Groupement d’escadrilles de Cachy adopte un emblème collectif : la cigogne, annonciatrice du retour du printemps en Alsace. L’escadrille N 73 choisit une cigogne représentée en virage dessinée par le Baron Shigeno, pilote japonais du groupement.

Le 1er novembre 1916, le groupement d’escadrilles de Cachy donne naissance au fameux groupe de combat n°12.

En janvier 1917 l’escadrille est entièrement équipée de SPAD VII et obtient son nom définitif de « SPA 73 » avant de participer à l’offensive du Chemin des Dames.

Le 19 février, le lieutenant Albert Deullin en prend le commandement et remporte rapidement la 7ème victoire de l’escadrille.

Début 1918, la SPA 73 quitte le Groupe de Chasse n°12 et intègre l’escadre de combat n°1 pour réaliser des missions de chasse pure et d’escorte. L’escadrille continue de s’illustrer et de porter avec succès les armes de la France. Citée collectivement à l’ordre de l’aéronautique au sein de la première escadre de combat en septembre 1918, elle reçoit également la Croix de Guerre 14-18 avec palme de bronze.

 

Elle totalise 29 victoires homologuées et 24 probables au cours de la Grande Guerre. Elle compte dans ses rangs plusieurs As comme le capitaine Albert Deullin aux 20 victoires homologuées ou encore le sous-lieutenant François Battesti et le sergent Charles Biddle totalisant tous deux 7 victoires homologuées.

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Pendant l’entre-deux guerres, plusieurs réorganisations feront de la SPA 73 la 3ème escadrille du GC II/7. La cigogne de la SPA 73 est alors la première cigogne à établir son nid sur le terrain de Luxeuil en août 1939. Elle prend part à la Bataille de France sur Morane 406 sous les ordres du capitaine Tony Papin. Malgré les victoires aériennes, l’unité est contrainte à se replier en Afrique du Nord. Le 1er décembre 1943, la SPA 73, équipée de Supermarine Spitfire, passe sous contrôle de la Royal Air Force sous le nom de 226th Squadron. Elle participe à la libération de la Corse, au débarquement de Provence et, en passant à nouveau par Luxeuil, progresse en Allemagne jusqu’à la victoire finale.

A la fin de l’année 1945, l’EC II/7 et la SPA 73 partent pour l’Indochine, toujours sous les ordres du commandant Papin. Redéployée en Afrique du nord en 1946, la SPA 73 participe au maintien de l’ordre de 1952 à 1961.

En décembre 1961, la Spa 73 est de retour en France sur les bases de Metz puis de Cazaux. Elle rejoindra alors la 8ème escadre au sein de l’EC II/8 Nice. Dès lors, la transformation au combat des pilotes de chasse avant leur arrivée en escadron opérationnel sera la nouvelle mission de la SPA 73. Elle l’assurera sans faillir, d’abord sur chasseur monoplace Mystère IVA, puis sur Alphajet à partir de novembre 1982.

Le 16 juin 2016 la SPA 73 fête son 100ème anniversaire avant d’être mise en sommeil le 5 juillet 2022.

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En juin 2024, la SPA 73 est réintégré au GC 1/2 Cigognes en replaçant la SPA 26 qui repart, elle, au 1/5 Vendée à Orange sur Rafale.

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